Communiqués

7 janvier 2010

Sur le D.P.M., les établissements de plage non démontés en hiver sont aussi incompatibles avec les tempêtes de plus en plus fréquentes

Communiqué de presse du Collectif Loi Littoral

Des intempéries ont provoqué d’importants dégâts sur le littoral. Or aucun média ne s’est interrogé sur le devenir et plus globalement la question des constructions en dur, non démontables, illégalement implantées sur le domaine public maritime. Ce problème n’a pas été soulevé, le collectif pour la loi Littoral s’en étonne.

Doit-on vraiment être surpris si des structures construites si près de l’eau soient détruites par les tempêtes hivernales ?

Doit-on poursuivre cette politique de développement non durable alors que les experts du réchauffement climatique nous annoncent une élévation moyenne du niveau de la mer oscillant entre 40 et 98 cm ?

Comment le représentant de l’Etat peut-il alors prendre la décision de déclarer « catastrophe naturelle » les événements climatiques qui ont dégradé des constructions illégales, érigées en zone non constructible, au regard de la Loi Littoral ?

Le contribuable doit-il porter la responsabilité financière de cet état de fait ?

S’il est évidemment regrettable que des constructions érigées sur des propriétés privées soient également touchées par cette tempête, force est de constater que malheureusement la nature reprend ses Droits au moment où on s'y attend le moins. C'est pourquoi, pour protéger les HOMMES, il appartient aux décideurs de ne plus attribuer de permis de construire dans des zones pouvant subir des dommages.

Santa Lina - Hôtel Palm Beach
Plage Trottel - Paillotte
Haut de la page