Le Conseil d'Etat a condamné le propriétaire de deux “paillotes” installées sur la plage à Coti-Chjavari, au Sud d'Aiacciu, à remettre dans leur état primitif les lieux qu'il occupe sans autorisation depuis des années sur le domaine public maritime. Cette décision, définitive puisque dernier recours légal possible, impose la démolition par le propriétaire des constructions illégales qu’il a édifiées.
Le DPM est un patrimoine commun dont l’accaparement ne peut être accepté. Le Collectif pour l’application de la loi Littoral en Corse demande donc aux différents propriétaires de démolir par eux-mêmes, au plus tôt, les constructions illégales qu’ils ont édifiées. Cette demande est valable pour tous les occupants illégaux du DPM de Coti Chjavari, de San Fiurenzu, de Cagnanu, etc. quel que soit le propriétaire, quand il y a illégalité.
Dès aujourd’hui, le Collectif demande également, qu’à l’expiration du délai réglementaire, si les démolitions ne sont pas effectuées, le préfet de Corse-du-Sud fasse remettre les lieux en l'état aux frais des contrevenants, tel que prévu dans la décision du Conseil d’Etat.
Collectif pour l’application de la loi Littoral en Corse
Signataires : U Levante, ADRE, ADEZ, ADISC, Parti communiste, APLAPDL, GARDE, A Manca naziunale, Figari Piaghj’è Monti, PNC